Next est le deuxième album d'Anita Farmine. Il prend un virage résolument plus world-music, qui lui permet de retrouver des sonorités orientales, folk, africaines ou reggae qui ont bercé son enfance et son adolescence. Les percussions sont toujours très présentes, avec la part belle laissée aux peaux et aux grooves de son iran natal. On y croise des compositions originales, toujours écrites autour des thèmes qui lui sont proches, la place de la femme dans le monde, la souffrance des plus faibles. L'écriture, toujours faussement naïve permet de dégager des mélodies fortes (Over the rainbow, Jenny) et des refrains accrocheurs. Deux morceaux traditionnels sont intégrés à l'album, avec un traitement surprenant, que ce soit pour le thème perse My gazelle aux accents 70's et éthiopiens ou le bouleversant Sari Galin, hymne à la beauté et au vin, chanté en turc azeri et qui renoue avec la tradition des chanteuses iraniennes d'avant la révolution. On croise deux reprises très personnelles, dont un inédit de Bob Marley, jubilatoire et iconoclaste et une surprenante version d'Il est tombé du ciel, empruntée au chanteur belge Arno, vascillant entre l'afrique de l'Ouest et la transe.
Next est le deuxième album d'Anita Farmine. Il prend un virage résolument plus world-music, qui lui permet de retrouver des sonorités orientales, folk, africaines ou reggae qui ont bercé son enfance et son adolescence. Les percussions sont toujours très présentes, avec la part belle laissée aux peaux et aux grooves de son iran natal. On y croise des compositions originales, toujours écrites autour des thèmes qui lui sont proches, la place de la femme dans le monde, la souffrance des plus faibles. L'écriture, toujours faussement naïve permet de dégager des mélodies fortes (Over the rainbow, Jenny) et des refrains accrocheurs. Deux morceaux traditionnels sont intégrés à l'album, avec un traitement surprenant, que ce soit pour le thème perse My gazelle aux accents 70's et éthiopiens ou le bouleversant Sari Galin, hymne à la beauté et au vin, chanté en turc azeri et qui renoue avec la tradition des chanteuses iraniennes d'avant la révolution. On croise deux reprises très personnelles, dont un inédit de Bob Marley, jubilatoire et iconoclaste et une surprenante version d'Il est tombé du ciel, empruntée au chanteur belge Arno, vascillant entre l'afrique de l'Ouest et la transe.
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